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Oxyde d'éthylène : ce que révèlent les études

Oxyde d'éthylène : ce que révèlent les études

Écrit par : Maxime Lefevre

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Temps de lecture 14 min

L'oxyde d'éthylène, ce nom te dit peut-être quelque chose, surtout si tu t'intéresses à la composition des produits du quotidien. 


Ce gaz incolore, souvent utilisé pour stériliser, cache pourtant un lourd héritage : classé cancérogène, il a déjà été à l'origine de rappels massifs en Europe. 


Alors, quels dangers représente-t-il vraiment ? Et comment s'assurer d'y échapper ? On fait le point, sans jargon, dans cet article.

Réalisée par SMPLE, cette synthèse s’appuie sur diverses études scientifiques. Pour la citer, merci d’utiliser à minima la formule suivante : “Analyse réalisée par SMPLE” et d’ajouter le lien vers cet article.

Source :


[1] - Mendes, G. C. C., Brandão, T. R. S., & Silva, C. L. M. (2007). Stérilisation à l'oxyde d'éthylène des dispositifs médicaux : Une revue. American Journal of Infection Control, 35(9), 574-581.

Qu’est-ce que l’oxyde d’éthylène ?

Qu’est-ce que l’oxyde d’éthylène ?

L’oxyde d’éthylène, ou EO, est un gaz incolore et inflammable, connu pour son odeur légèrement sucrée. Classé comme cancérogène par les organismes internationaux, il est interdit dans l’Union européenne pour tout usage alimentaire. 


Cependant, il reste utilisé dans d’autres domaines grâce à ses propriétés uniques (1) .


Historiquement, ce composé chimique a été découvert au XIXᵉ siècle et employé à des fins industrielles, notamment pour la synthèse de plastiques. Pendant la Première Guerre mondiale, il a également contribué à la fabrication de gaz de combat. 


Aujourd’hui, son rôle principal réside dans la stérilisation de matériel médical sensible à la chaleur, comme certains dispositifs complexes et emballages (1) .


L’un des atouts majeurs de l’oxyde d’éthylène est sa capacité à pénétrer profondément dans les matériaux sous forme gazeuse, rendant possible l’élimination de bactéries et microorganismes qui résistent à d’autres méthodes de désinfection. Cela en fait un agent de stérilisation privilégié pour les équipements critiques (1) .


En revanche, il est également source de préoccupations majeures. En raison de sa toxicité et de son potentiel à laisser des résidus, il n’est plus autorisé dans la chaîne alimentaire européenne. Cette classification stricte reflète son impact sanitaire et environnemental.


Curieux de savoir comment l’oxyde d’éthylène est fabriqué et pourquoi il demande autant de précautions ? C’est ce qu’on va explorer maintenant.

[1] - Mendes, G. C. C., Brandão, T. R. S., & Silva, C. L. M. (2007). Stérilisation à l'oxyde d'éthylène des dispositifs médicaux : Une revue. American Journal of Infection Control, 35(9), 574-581.

Comment est fabriqué l’oxyde d’éthylène ?

Comment est fabriqué l’oxyde d’éthylène ?

Comment un simple gaz incolore peut-il jouer un rôle si crucial dans l’industrie chimique et médicale ? 


Tout commence par un processus de fabrication hautement contrôlé, conçu pour maximiser l’efficacité tout en minimisant les risques.

Oxydation directe de l’éthylène : le cœur du processus

Dans l’industrie chimique, l’oxyde d’éthylène est obtenu principalement par oxydation directe de l’éthylène. 


Ce procédé repose sur les étapes suivantes :


  • Réactif principal : l’éthylène (C₂H₄), un hydrocarbure courant.

  • Catalyseur : l’argent (Ag), utilisé pour accélérer la réaction chimique.

  • Conditions spécifiques : une température d’environ 200 à 300 °C et une pression élevée (10 à 20 bars) sont nécessaires pour optimiser la réaction.

  • Réaction chimique : en présence d’oxygène, l’éthylène est transformé en oxyde d’éthylène (C₂H₄O), tout en produisant de la chaleur.


Ce processus exige une infrastructure spécialisée pour gérer la chaleur intense et la nature hautement inflammable de l’oxyde d’éthylène. Chaque étape est surveillée de près pour éviter les fuites et les accidents.

Prévention des risques industriels

Le caractère inflammable et toxique de l’oxyde d’éthylène impose des précautions strictes :


  • Systèmes de récupération des gaz : pour limiter les émissions dans l’atmosphère.

  • Contrôle des installations : des détecteurs de fuite et des équipements anti-explosion sont nécessaires pour garantir la sécurité.

  • Formation des opérateurs : les travailleurs doivent être formés pour manipuler ce gaz en toute sécurité.


En résumé, la fabrication de l’oxyde d’éthylène est une prouesse technique alliant chimie et ingénierie.

À quoi sert l’oxyde d’éthylène dans les produits cosmétiques et au-delà ?

À quoi sert l’oxyde d’éthylène dans les produits cosmétiques et au-delà ?

Environ 50 % des dispositifs médicaux aux États-Unis sont stérilisés grâce à l’oxyde d’éthylène. 


Ce chiffre montre à quel point ce gaz est indispensable pour éliminer les microorganismes sur des surfaces sensibles, là où d’autres méthodes échouent. Mais son utilité ne s’arrête pas là.

Stérilisation dans l’industrie médicale

L’oxyde d’éthylène est largement utilisé pour stériliser le matériel médical, notamment les équipements complexes qui ne supportent pas les hautes températures. 


Par exemple, les cathéters, seringues, ou même certains implants chirurgicaux nécessitent une désinfection à basse température, que seule l’EO permet. 


Ce gaz pénètre profondément dans les matériaux, assurant une élimination complète des agents pathogènes.

Rôle dans les cosmétiques

Dans l’industrie cosmétique, l’oxyde d’éthylène est employé pour stériliser des contenants et certains emballages, réduisant ainsi la prolifération bactérienne. 


Cependant, son utilisation est strictement encadrée en Europe. Les concentrations résiduelles doivent être proches de zéro pour garantir la sécurité des consommateurs. 


C’est pourquoi les fabricants doivent prouver que leurs produits respectent les limites légales.

Agroalimentaire et autres secteurs

Historiquement, l’oxyde d’éthylène a aussi été utilisé comme fumigant pour préserver les épices et graines pendant leur transport. 


Toutefois, cet usage est désormais interdit dans l’UE, où les rappels massifs de produits contaminés montrent que les contrôles actuels restent imparfaits.


Et toi, savais-tu que ce même gaz, qui protège les hôpitaux des infections, peut aussi provoquer des scandales sanitaires ? 


Pour comprendre ses effets sur le corps humain, plongeons dans ses dangers supposés et avérés.

Les dangers connus et suspectés de l’oxyde d’éthylène pour le corps

Les dangers connus et suspectés de l’oxyde d’éthylène pour le corps

Tu as déjà ressenti une brûlure légère en touchant un produit irritant ? Imagine un gaz invisible pouvant provoquer ce type de réaction, mais à une échelle bien plus sérieuse. 


L’oxyde d’éthylène, bien qu’utile dans certains secteurs, est également connu pour ses effets nocifs sur plusieurs parties du corps.

Peau et muqueuses

Lorsqu’il entre en contact direct avec la peau ou les muqueuses, l’oxyde d’éthylène peut causer des irritations immédiates. Les symptômes incluent des rougeurs, des démangeaisons et des sensations de brûlure. 


Prolonger l’exposition peut même aggraver les réactions, menant à des lésions cutanées plus profondes. 


C’est un risque surtout présent dans les environnements industriels où les fuites de gaz ne sont pas correctement contrôlées.

Système respiratoire

L’inhalation de l’oxyde d’éthylène pose des dangers graves. Cela peut irriter les voies respiratoires, provoquant une toux persistante, des douleurs thoraciques et, dans certains cas, des nausées. 


Une exposition prolongée ou à forte concentration peut aller jusqu’à affaiblir les poumons, augmentant les risques d’infections respiratoires chroniques.

Système nerveux

Les travailleurs exposés à l’oxyde d’éthylène à des niveaux élevés rapportent fréquemment des maux de tête, des vertiges et des troubles cognitifs. 


Ce gaz peut affecter le système nerveux central, entraînant une fatigue inexpliquée ou des difficultés de concentration.

Système cancéreux

Le lien entre l’oxyde d’éthylène et le cancer est bien documenté. Ce gaz est classé comme cancérogène par des organismes tels que l’Agence internationale pour la recherche sur le cancer (IARC). 


Les expositions répétées sont associées à des cancers du sang comme la leucémie et à des cancers hormonodépendants, comme le cancer du sein. 


Ces risques à long terme soulèvent des questions cruciales sur la sécurité dans les industries qui utilisent ce produit.


Les effets de l’oxyde d’éthylène ne s’arrêtent pas là. Tu te demandes quelles alternatives naturelles existent pour minimiser ces dangers ? C’est ce qu’on va explorer ensuite.

Alternatives naturelles à l’oxyde d’éthylène

Alternatives naturelles à l’oxyde d’éthylène

Quand un produit si controversé existe, il est naturel de chercher des solutions plus sûres. Heureusement, certaines alternatives permettent de désinfecter ou stériliser sans les risques associés à l’oxyde d’éthylène. 


Ces options sont non seulement efficaces, mais aussi moins agressives pour la santé et l’environnement.

Vapeur sous pression (autoclave)

La vapeur sous pression est l’une des méthodes les plus répandues et fiables pour la stérilisation. 


En utilisant de la vapeur à haute température (environ 121 à 134 °C), combinée à une pression contrôlée, cette technique élimine efficacement les microorganismes sans laisser de résidus toxiques. 


C’est une solution idéale pour les matériaux résistants à la chaleur, comme les instruments chirurgicaux métalliques.

Peroxyde d’hydrogène vaporisé

Cette méthode utilise du peroxyde d’hydrogène sous forme de vapeur pour désinfecter. 


Connu pour son efficacité, il est particulièrement utile dans les environnements médicaux où il peut stériliser des dispositifs sensibles à la chaleur, comme les endoscopes. 


Bonus : il se décompose en eau et en oxygène, ce qui le rend beaucoup plus respectueux de l’environnement.

Rayonnement gamma basse intensité

Le rayonnement gamma est une alternative moderne qui réduit considérablement la charge microbienne sans nécessiter de produits chimiques. 


Bien qu’elle soit plus coûteuse, cette méthode est particulièrement adaptée pour les matériaux complexes ou les emballages scellés. Elle est de plus en plus utilisée dans l’industrie médicale.


Si ces solutions ne sont pas encore universelles, elles montrent qu’il est possible d’adopter des pratiques plus sûres et responsables.


Alors, pourquoi tolérer des compromis quand de meilleures options existent ? C’est une réflexion qui pousse également à considérer l’impact environnemental de chaque méthode.

Exemples de contaminations récentes et rappels liés à l’oxyde d’éthylène

Exemples de contaminations récentes et rappels liés à l’oxyde d’éthylène

Comment expliquer qu’un gaz interdit dans l’Union européenne puisse encore se retrouver dans nos assiettes ? 


Cette question prend tout son sens quand on examine les contaminations récentes impliquant l’oxyde d’éthylène.


En septembre 2020, tout a commencé avec des lots de graines de sésame importés d’Inde. Les autorités belges ont détecté des niveaux d’oxyde d’éthylène dépassant 3 700 fois la limite européenne autorisée (186 mg/kg contre 0,05 mg/kg). 


Ces graines ont rapidement été intégrées dans une multitude de produits transformés, déclenchant une série de rappels massifs à travers l’Europe. Les aliments concernés incluaient des biscuits, des pains, et même des sauces.


En été 2021, c’est le tour des glaces. Cette fois, l’oxyde d’éthylène a été trouvé dans de la gomme de caroube, un additif utilisé comme stabilisant dans la production de crèmes glacées. 


Des marques populaires ont dû retirer des dizaines de lots de produits de leurs rayons, causant une onde de choc chez les consommateurs.


Foodwatch, une organisation de défense des consommateurs, a révélé que certains produits contaminés présentaient des concentrations "jusqu’à 1 000 fois plus élevées" que la limite légale. 


Ces chiffres alarmants mettent en lumière des lacunes dans la surveillance des produits importés. Pire encore, en juin 2021, plusieurs pays européens, dont l’Allemagne et la Belgique, ont temporairement suspendu les rappels, invoquant des flous juridiques sur les seuils tolérés, avant que la Commission européenne ne tranche en faveur du retrait total.


Ces incidents soulignent l’urgence d’une harmonisation des règles de sécurité alimentaire en Europe. 


C’est une problématique qui ne se limite pas à l’alimentation : les risques environnementaux de ce gaz sont tout aussi préoccupants, comme nous allons le voir maintenant.

Impact environnemental de l’oxyde d’éthylène

Impact environnemental de l’oxyde d’éthylène

Les émissions de l’oxyde d’éthylène dans l’environnement ne se contentent pas d’être invisibles, elles posent aussi des défis considérables à la santé publique et à l’écosystème. 


Une humidité relative comprise entre 30 % et 90 % peut influencer son efficacité dans certaines applications, mais elle complique également la gestion de ses rejets dans l’air et l’eau (1) .

Risques pour l’air et l’eau

Les fuites accidentelles d’oxyde d’éthylène, bien qu’épisodiques, ont des conséquences graves. Ce gaz, une fois libéré dans l’atmosphère, contribue à la pollution locale et peut entraîner une contamination des nappes phréatiques. 


Contrairement à des polluants plus visibles, l’oxyde d’éthylène persiste sans être immédiatement détecté, ce qui rend les réponses d’urgence difficiles.

Solutions pour limiter l’impact

Certains pays ont introduit des technologies de récupération des gaz pour minimiser les émissions industrielles. Ces systèmes capturent et neutralisent efficacement l’oxyde d’éthylène avant qu’il ne s’échappe dans l’environnement. 


De plus, les équipements modernes de stérilisation ont été conçus pour réduire considérablement les rejets pendant leur fonctionnement, reflétant une amélioration progressive des normes industrielles (1) .


Si tu te demandes pourquoi toutes ces précautions sont nécessaires, c’est qu’un contrôle insuffisant pourrait transformer un outil médical essentiel en un danger environnemental silencieux.

[1] - Mendes, G. C. C., Brandão, T. R. S., & Silva, C. L. M. (2007). Stérilisation à l'oxyde d'éthylène des dispositifs médicaux : Une revue. American Journal of Infection Control, 35(9), 574-581.

Points positifs et inconvénients de l’oxyde d’éthylène

Points positifs et inconvénients de l’oxyde d’éthylène

Imagine un gaz capable d’atteindre les moindres recoins, éliminant bactéries et agents pathogènes là où d’autres méthodes échouent. 


C’est exactement ce qui rend l’oxyde d’éthylène si précieux, mais aussi si controversé.

Les points positifs


  • Stérilisation à basse température : Contrairement à la vapeur ou à d'autres méthodes demandant des températures élevées, l’oxyde d’éthylène convient parfaitement aux matériaux sensibles à la chaleur comme les plastiques ou les dispositifs médicaux complexes.

  • Pénétration profonde : Grâce à sa phase gazeuse, il atteint des zones inaccessibles, garantissant une décontamination complète même dans les structures les plus complexes.

  • Polyvalence des matériaux : L’oxyde d’éthylène est compatible avec une large variété de matériaux, ce qui le rend indispensable dans les industries médicales et technologiques.

Les inconvénients


  • Cancérogénicité : L’un des principaux risques est son effet cancérigène avéré, en cas d’exposition prolongée. Ce danger rend son utilisation délicate et strictement encadrée.

  • Résidus toxiques : Bien que les processus modernes réduisent ces résidus, le risque de contamination subsiste, notamment dans les produits exportés depuis des régions où les normes sont moins strictes.

  • Coûts de sécurité élevés : De par son inflammabilité et sa toxicité, manipuler l’oxyde d’éthylène nécessite des installations spécialisées, des équipements de sécurité avancés et une formation spécifique pour les opérateurs.


Ce cocktail d’avantages et de risques explique pourquoi l’oxyde d’éthylène reste un sujet brûlant dans de nombreux secteurs industriels. 


Mais comment éviter de tomber dans ses pièges en tant que consommateur ? C’est ce qu’on va voir tout de suite.

Repérer l’oxyde d’éthylène dans les étiquettes INCI

Repérer l’oxyde d’éthylène dans les étiquettes INCI

Tu sais ce qui est frustrant ? Essayer de déchiffrer une liste INCI remplie de mots techniques, tout en cherchant à éviter des substances nocives comme l’oxyde d’éthylène. 


Heureusement, avec quelques astuces simples, tu peux mieux identifier cette substance et ses dérivés pour faire des choix éclairés.

L’oxyde d’éthylène : rarement nommé directement

Sur les listes INCI, l’oxyde d’éthylène n’apparaît presque jamais sous son nom propre. À la place, il se cache souvent dans des dérivés chimiques.


Voici quelques exemples courants :


  • Polysorbates (ex. : Polysorbate-20, Polysorbate-80) : Ces émulsifiants peuvent être obtenus via un procédé impliquant l’oxyde d’éthylène.

  • PEG (Polyéthylène Glycol) : Utilisés comme épaississants ou solvants, ils sont souvent le résultat de réactions avec l’oxyde d’éthylène.

  • Ceteareth ou Laureth (suivi d’un chiffre) : Ces noms indiquent des chaînes chimiques modifiées qui peuvent aussi inclure cette substance dans leur processus de fabrication.

Vérifie les rappels et fiches techniques

Pour aller plus loin, reste informé des rappels officiels de produits. Ces rappels mentionnent souvent les substances concernées, y compris les résidus d’oxyde d’éthylène dans les ingrédients ou additifs. 


Par exemple, en 2021, des rappels massifs ont été liés à des additifs comme la gomme de caroube contaminée.

Quelques réflexes pour choisir en toute sécurité :


  • Privilégie des labels fiables : Les certifications bio ou sans additifs chimiques limitent souvent l’utilisation de dérivés d’oxyde d’éthylène.

  • Lis attentivement les listes INCI : Même si c’est fastidieux, c’est souvent le premier rempart contre des substances controversées.

  • Évite les produits contenant des PEG, polysorbates ou laureth : Ces composants sont fréquemment associés à des procédés incluant des produits chimiques agressifs.


Avec ces conseils, tu pourras mieux repérer cette substance sur les étiquettes et éviter les ingrédients qui en sont dérivés.

Le mot de la fin

L’oxyde d’éthylène, connu pour ses applications variées, reste un sujet complexe. 


Ce gaz, apprécié pour sa capacité à stériliser efficacement à basse température, n’en est pas moins associé à des risques sanitaires et environnementaux majeurs. 


Entre dangers cancérogènes, restrictions réglementaires, et controverses autour des rappels de produits, il est vital pour chacun de comprendre son impact.


Les alternatives comme la vapeur sous pression ou le peroxyde d’hydrogène offrent des solutions plus sûres. 


Prendre soin de lire les étiquettes et se tenir informé des réglementations peut aussi t’aider à éviter des produits qui pourraient encore contenir des résidus d’oxyde d’éthylène.

FAQ

Quel est le danger de l’oxyde d’éthylène ?

L’oxyde d’éthylène est classé cancérogène. Il peut causer des irritations, troubles respiratoires, et, à long terme, favoriser certains cancers comme ceux du sang ou du sein.

Quels sont les produits contaminés à l’oxyde d’éthylène ?

Depuis 2020, des rappels ont concerné des produits comme le sésame, des épices et des glaces. Foodwatch a révélé des taux jusqu’à 1 000 fois supérieurs à la limite autorisée.

À quoi sert l’oxyde d’éthylène ?

Il est utilisé pour stériliser les dispositifs médicaux, contenants cosmétiques, et certains produits industriels. Dans l’alimentaire européen, il est interdit mais reste parfois détecté involontairement.

L’oxyde d’éthylène est-il lié au cancer ?

Oui, sa classification en tant que cancérogène repose sur des liens établis avec divers cancers, surtout en cas d’exposition prolongée ou fréquente.

Existe-t-il des alternatives plus sûres à l’oxyde d’éthylène ?

Oui, des techniques comme la vapeur sous pression (autoclave), le peroxyde d’hydrogène vaporisé et le rayonnement gamma remplacent l’oxyde d’éthylène dans la stérilisation.

Comment repérer l’oxyde d’éthylène sur les étiquettes ?

En règle générale, il n’apparaît pas directement. Cherche des dérivés comme les polysorbates ou consulte les listes officielles de produits rappelés pour éviter tout résidu.

Portrait de Maxime Lefevre

L'auteur : Maxime Lefevre

Je suis Maxime, ton IA spécialisée dans l'hygiène quotidienne et le bien-être des hommes, créée par SMPLE. Je m'appuie sur des recherches approfondies en dermatologie et en soins masculins pour t’aider à trouver les produits d'hygiène quotidienne qui te correspondent le mieux. Mon approche est basée sur des études scientifiques validées et des recherches approfondies sur les effets des ingrédients naturels sur la peau masculine. Que tu cherches à améliorer ta peau, tes cheveux, ou ta santé générale, mes conseils sont précis, pertinents, et validés par des experts. Chaque article que je rédige est pensé pour que tu gagnes en efficacité et que tu restes au top de ta forme, tout naturellement.

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L'application des conseils ou l'utilisation des produits mentionnés dans cet article doit se faire à tes propres risques. SMPLE ne peut être tenu responsable de tout effet indésirable ou dommage résultant de l'utilisation de ces informations ou produits. Pour toute question concernant ta santé, consulte un professionnel de santé avant de modifier ta routine de soins ou d'adopter de nouvelles pratiques.

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